Pourquoi notre cantine s’appelle Hara-kiri ?
Publié le 25 Novembre 2019
Le rituel des Samouraïs
Hara-kiri, qui se traduit littéralement par « découpage de ventre », est un rituel japonais consistant à s’ouvrir l’abdomen avec un sabre. Les samouraïs ont lancé cette pratique, appelée également Suppuku au XIIe siècle au Japon. Elle a ensuite été bannie vers 1868. Il faut savoir que cette pratique suicidaire n’était utilisée qu’en dernier recours, et selon des circonstances précises : soit en cas de défaite, dans ce cas le samouraï optait pour le suicide afin de ne pas salir le nom de son seigneur ; soit lorsqu’un vassal critiquait ouvertement le Shogun (général), il préférait alors se suicider pour conserver son honneur et attirer son attention.
Il faut savoir que cette pratique suicidaire n’était utilisée qu’en dernier recours, et selon des circonstances précises : soit en cas de défaite, dans ce cas le samouraï optait pour le suicide afin de ne pas salir le nom de son seigneur ; soit lorsqu’un vassal critiquait ouvertement le Shogun (général), il préférait alors se suicider pour conserver son honneur et attirer son attention.
L’esthétique japonaise
Dans la culture japonaise, l’esthétique occupe une place essentielle. Même si cette notion peut paraître lointaine de celle que nous connaissons en Occident, le Hara-kiri est toutefois considéré comme une véritable esthétique du suicide et de la mort. Il est perçu comme un geste précis, délicat et audacieux. Ce sens esthétique est bien entendu retrouvé dans la gastronomie japonaise. Le dressage d’un ramen par exemple sera toujours soigné avec quelques touches de couleurs pour rendre le plat le plus appétissant possible. Chez Hara-Kiri nous y accordons beaucoup d’importance.
L’art du tatouage
À l’époque des Samouraïs, le tatouage occupait une place essentielle dans leur appartenance à un clan puisqu’ils se faisaient tatouer systématiquement leur emblème. Le tatouage va ensuite être interdit sous le règne de Mutsuhito puis va reprendre mais uniquement comme marquage punitif chez les criminels. Les Yakuzas, qui sont les membres de la mafia japonaise et qui se revendiquent comme les samouraïs des temps modernes, ont ensuite perpétré cette tradition. Ils sont ainsi connus pour avoir le corps recouvert de tatouages et faire de cette distinction un signe d’appartenance à leur communauté. Aujourd’hui, le tatouage reste mal perçu au Japon en raison de cette assimilation à la criminalité mais il existe toutefois une véritable culture du tatouage pouvant être perçu comme un art. Chez Hara-Kiri, nous sommes fascinés par l’art du tatouage japonais, et plus précisément du tatouage traditionnel appelé irezumi. C’est la raison pour laquelle nos murs sont décorés de portraits de Samouraïs tatoués.
Le choix du nom Hara-Kiri
Pour toutes ces raisons, c’est le nom Hara-Kiri que nous avons choisi pour représenter notre cantine. Du mur de saké coloré jusqu’aux t-shirts de nos serveurs en passant par le dressage de nos ramens, vous retrouverez toute l’esthétique emblématique du Japon, le tout dans un univers de samouraïs tatoués sur un fond de musique rock indé. Pas d’inquiétude, Chez Hara-Kiri, aucune raison de s’ouvrir le ventre, en revanche, après avoir dégusté un bon ramen, on parie que votre ventre sera bien rempli ! Vous serez alors Hara ooki.