Qu’est-ce qu’un ramen ?
Publié le 16 Novembre 2019
Le ramen est sans aucun doute un incontournable de la gastronomie japonaise et a même donné naissance à une culture toute entière. Pourtant, avant de devenir ce plat iconique, le ramen a traversé les frontières jusqu’à trouver sa propre identité. Retour sur son histoire.
Les origines chinoises du ramen
Plusieurs légendes existent quant à l’origine du ramen mais toutes s’accordent à dire que cette soupe est héritée de la tradition chinoise. Selon le musée du ramen à Yokohama, ça serait dans cette ville japonaise que le ramen fit sa première apparition, en 1859 en raison de son grand port et donc de l’arrivée des migrants chinois. Il s’agissait à l’époque d’un bouillon de nouilles chinoises, accompagné de rôtis de porc, de pousses de bambou et d’un demi œuf dur. Cette soupe était très populaire car économique et nourrissante.
Le ramen se serait ensuite démocratisé au XXe siècle dans d’autres villes japonaises et les habitants du pays du soleil levant s’en s’ont tellement emparés qu’il est désormais considéré comme un plat typiquement japonais. En effet, au fur et à mesure du temps, cette soupe chinoise a connu tellement de variations, qu’elle est désormais assez éloignée du ramen si populaire que nous connaissons.
La définition du ramen japonais
Encore aujourd’hui, il existe plus d’une dizaine de recettes différentes qui varient selon les régions. Tout d’abord le bouillon peut être riche, il sera appelé kotteri ; ou alors ssari, c’est-à-dire léger. Ce bouillon est assaisonné de différentes façons : au miso ou à la sauce soja (shoyu) comme chez Hara-Kiri, mais il peut aussi être assaisonné simplement au sel (shio) ou aux os de porc (tokontsu). Ensuite ce bouillon est garni par de multiples ingrédients : des tranches de chashu de porc ou de poulet, des oeufs, du chou, des algues…
Mais ce sont les nouilles qui donnent au ramen son nom mais aussi son identité. Les fameux « ramens » sont en effet ces nouilles fines qu’on différencie des nouilles plus épaisses appelées Udon. Elles sont faites à base de farine de blé, d’eau, de sel et d’eau alcaline (kansui). Leur particularité est qu’elles sont travaillées et étirées à la main.
La naissance d’une culture du ramen
Désormais, ces traditionnelles soupes chinoises ont donné naissance à une véritable culture du ramen se développant au delà des frontières. Chaque chef, pour se démarquer, tente alors d’apporter un peu d’originalité et de rendre la recette de son ramen unique. C’est le cas chez Hara-kiri, où les bouillons ont été réfléchi par notre chef avec le plus grand soin pour offrir à nos visiteurs un billet direct pour le Japon. Et pour les amateurs d’aventure, Hara-Kiri vous propose d’expérimenter son ramen signature à la truffe noire.